Né en 1975, Arno Bertina est l’auteur de deux romans aux éditions Actes Sud, Le dehors ou la migration des truites(2006) et Appogio (2003), d’un récit paru sous le pseudonyme de Pietro di Vaglio La déconfite gigantale du sérieux (Lignes, 2004), d’une fiction biographique consacrée à Johnny Cash : J’ai appris à ne pas rire du démon (Naïve, 2006).
De lui les éditions Verticales ont publié un roman foisonnant, Anima motrix (2006), un court récit, Ma solitude s’appelle Brando (2009), un roman picaresque dont un des protagonistes principaux est le tennisman « Rodgeur Fédérère », Je suis une aventure (2012). Des châteaux qui brûlent est paru en 2017, c’est un huis-clos mettant en scène sur une semaine un tête-à-tête vif et surprenant entre des salariés en grève d’un abattoir breton et le ministre de l’Industrie qu’ils ont séquestré. En 2020 paraît L’Âge de la première passe, récit documentaire en République du Congo.
En 2015 Des lions comme des danseuses est paru aux éditions de la Contre-allée.
Passionné par les aventures collectives depuis son année à la Villa Médicis en 2004, où il a co-écrit la « farce archéologique » Anastylose (Fage, 2006), il a été de toutes les aventures de la revue Inculte – notamment les volumes 1 & 2 des Devenirs du roman (éditions Naïve en 2007, et Inculte en 2014) – et a écrit avec François Bégaudeau et Oliver Rohe l’essai Une année en France (Gallimard, 2007). Il a également écrit des romans dans les marges de travaux photographiques – notamment La borne SOS 77 (éditions Le bec en l’air, 2009) et Numéro d’écrou 362573 (Le bec en l’air, 2013). Il écrit en outre dans de nombreuses revues littéraires, et des fictions radiophoniques pour France-Culture – qu’il s’agisse de créations ou d’adaptations de chefs-d’œuvre tels que Sous le volcan de Malcolm Lowry, et Les Démons de Dostoïevski (avec Oliver Rohe).