Stéphanie Lupo est née en 1977. Après un DEA en Esthétique et Sciences de l’art, elle suit des études de mise en scène à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon) puis fait une thèse en Études théâtrales sous la direction de Georges Banu : Anatoli Vassiliev, Théorie et pratique (1978-2001), Le sens de la vie en art. En 2006, elle publie aux éditions L’Entretemps Anatoli Vassiliev – Au cœur de la pédagogie théâtrale.
Elle mène un travail de création en tant qu’artiste du plateau (interprète, mise en scène) et autrice. Elle crée des pièces performances dont elle écrit les textes : Je veux parler de la jeunesse qui tombe (publié à l’Arche éditeur), Soleilsang, Récit d’un inconnu, Hiroshima, L’acte nu, Les déserts de l’amour… Elle travaille également à des créations scéniques inspirées d’écrits sur l’art, du roman, de l’essai, de la poésie ou de textes philosophiques.
Elle a été accueillie dans divers lieux en Europe. Comme interprète ou performeuse, elle a travaillé avec de nombreux metteurs en scène européens.
Parallèlement à sa pratique artistique elle mène des recherches liées à l’histoire des pratiques scéniques. Sa réflexion porte sur la figure de l’acteur créateur et la question du théâtre comme lieu de connaissance de l’Être, ainsi que sur l’origine de la performance dans l’art des années 50-60.
Elle donne régulièrement des master class et des stages internationaux consacrés à la pratique du jeu de l’acteur.