Perrine Le Querrec revient à la Villa La Brugère pour continuer l’écriture d’un livre sur Nijinski et son célèbre saut : Soudain Nijinski. Elle présente ainsi son projet :
« Il y a quelque temps, j’avais écrit ce texte de présentation : « En 1919 il a 29 ans et danse une dernière fois dans un hôtel luxueux en Suisse, puis s’engage dans la rédaction fiévreuse de ses Cahiers. Ensuite, c’est l’effondrement. Total. Les trente années suivantes, et jusqu’à sa mort en 1950, il erre de cliniques en hôpitaux psychiatriques, dans une immobilité et un renoncement absolu. Il n’écrira plus un mot. Ne tracera plus une ligne. Ne dansera plus jamais. Sauf un saut, appelé «le dernier saut de Nijinski», qu’il effectuera en 1939 devant un chorégraphe parisien (Serge Lifar) venu pour tenter de le stimuler. Une photographie est prise par un photographe de Paris-Match, c’est mon point de départ. »