…qu’une griffure de lumière
Spectacle chorégraphique avec Clara Cornil, Anne Journo, Julie Salgues et Amanda Bouilloux.
« Quatre femmes arpentent le sol, munies de longues perches, tour à tour directions, flèches, totems, signes…
…qu’une griffure de lumière est pensé pour une étendue, une prairie, un champ, des plateaux, un horizon. Le paysage devient à la fois le fond et le cadre de l’écriture. S’inscrire dans le paysage revient à s’inscrire dans sa temporalité, s’inscrire dans ses lignes, ses reliefs, dans ses matières…
Nous parlons ici de paysage visuel et sonore. Que signifie accueillir le paysage dans l’écriture? la chorégraphie est travaillée en silence, dans une écoute solidaire des interprétes tout en considérant l’évocation poétique et les rythmes graphiques introduits par les perches.
Il s’agira alors d’accueillir le silence et les sonorités passagères du lieu et de «s’accorder» avec ce lieu. Par ailleurs, le travail avec les perches demande aux danseurs de considérer l’air, les volumes d’air, les résistances, les brises, le vent, tels des partenaires.
…qu’une griffure de lumière renouvelle les points de vue sur un paysage. L’écriture de cette pièce invite le spectateur à un regard cinématographique, avec des mouvements de perspective, de focus, de plans, de glissements, de lointain et de proche.
Ce projet s’inscrit dans la continuité des pièces que développe la compagnie depuis 2006 »
Les danseuses sont sur la plage et le public les regarde depuis la digue.