Pauline Le Boulba
D.R.

Pauline
Le Boulba

Pauline Le Boulba est née au Havre en 1985. Diplômée d’un Master au sein du département Danse de Paris 8, elle y engage à partir de 2013, sous la direction d’Isabelle Ginot et de Laurent Pichaud, une recherche-création intitulée « Regarder la danse, danser sa réception. Ce que les œuvres nous font, ce que l’on fait aux œuvres » dans laquelle elle s’intéresse à l’émergence d’une critique affectée. Son travail s’inscrit dans une réflexion autour des discours sur/de la danse et tente de proposer de nouvelles manières de regarder les œuvres, de dialoguer avec elles, de danser depuis elles. 

Elle imagine des performances et des objets (essais, poèmes, rap) comme des réponses critiques à d’autres œuvres. En septembre 2015, elle crée à la Ménagerie de Verre, La langue brisée (1) suite à sa réception de Two discussions of an anterior event de Jennifer Lacey, en juin 2016, elle présente au Collège des Bernardins, La langue brisée (2) en réponse à Rue de Volmir Cordeiro. Enfin, en octobre 2017, elle partage au Centre National de la Danse La langue brisée (3) en regard des oeuvres d’Alain Buffard, Dispositifs 3.1 et My lunch with Anna. En 2019, elle présente au Centre national de la danse Ôno-Sensation, une pièce en dialogue avec Admiring La Argentina de Kazuo Ôno.

Elle a également montré son travail aux Laboratoires d’Aubervilliers, au Théâtre de la Cité Internationale, au Centre d’art contemporain de Brest – Passerelle et au Centre d’Art de Nanterre – La Terrasse. Ses textes ont été publiés dans la revue À bras le corps, dans Le Journal des Laboratoires d’Aubervilliers, dans la revue Recherches en danse, ainsi que la revue québécoise Intermédialités. 

Au printemps 2016, elle mène une série d’ateliers autour de réceptions performées d’œuvres avec des habitant.e.s de Brest. Ces restitutions sont présentées lors de La nuit européenne des Musées au Centre d’Art Contemporain – Passerelle. 

Son travail se nourrit de collaborations régulières avec d’autres artistes et auprès d’étudiant.e.s. 

En regard extérieur pour Inès de Volmir Cordeiro (2014), Grand Mal d’Anne Lise Le Gac (2015). En tant que dramaturge pour Ecce (H)omo de Paula Pi (2017), La caresse du coma d’Anne Lise Le Gac (2018), Alexandre de Paula Pi (2018) et Savušun de Sorour Darabi (2018). Elle performe pour Les Jeux chorégraphiques de Laurent Pichaud et Rémy Hériter (2018). 

Elle intervient régulièrement auprès d’institutions pédagogiques : Formation Exerce/CCN de Montpellier (2013 et 2017), Département Danse de l’Université Paris 8 (depuis 2012), Département Danse de l’Université de Lille 3 (2016), Formation SACRe/École Normale Supérieure (2017).